Le début de la fin

Ça y est!

Je commence finalement le sevrage d’allaitement de mon bébé de huit mois et demi (du moins de jour, on verra si je décide de couper les boires du soir et du matin ou non… je n’ai pas encore décidé, j’attends de voir si ma production suivra bien). 😦

Je dis « 😦 », mais je ne suis pas SI triste que ça. Je suis surtout triste du fait qu’on soit déjà rendus là! Mais comme je recommence à travailler dans moins d’un mois et demi, je n’ai pas trop le choix de commencer, si je veux que ça se fasse graduellement.

En même temps, je suis quand même PAS PIRE enthousiaste à l’idée de retrouver une grande partie de ma liberté. Mon garçon prenait déjà le biberon depuis un certain temps, donc je pouvais sortir en toute liberté et lui donner mon lait tiré OU de la formule, MAIS faut quand même tirer son lait chaaaque fois qu’il aurait bu normalement. Et comme j’ai un petit glouton (il boit encore aux 2 h 30 – 3 h), c’est pas mal de lait à tirer si je pars une journée complète (ce que je n’ai PAS fait encore, justement parce que c’est beaucoup trop compliqué et désagréable). Mais là, de savoir que je pourrai bientôt quitter mon bébé sans stress et sans devoir me taper des séances de 30-40 de tire-lait à toutes les trois heures, j’avoue que ça me rend un peu joyeuse!

Malgré tout, quand j’ai moi-même donné un biberon de formule pour la première fois (les autres fois, ça a toujours été mon chum ou ma belle-mère) à mon gars (lundi), je me suis vraiment sentie submergée par l’émotion. De un, il l’a accepté avec un enthousiasme délirant (c’était presque insultant). De deux, il était tellement beau à voir, il avait l’air tellement grand. De trois, je pense que j’étais un peu hormonale. Oupsi.

Une page se tourne bientôt. Et honnêtement, je l’accueille avec sérénité.